Le nombre de patients dans les hôpitaux et les unités de soins intensifs ayant contracté le COVID-19 a continuellement augmenté pendant ces dernières semaines. Cela incite le Service sanitaire coordonné (SSC) à rappeler aux hôpitaux les règles de la «Coordination nationale des unités de soins intensifs»: chaque hôpital doit par exemple épuiser d’abord ses possibilités de transfert de patients au sein du canton et dans son réseau de conventions existantes.

Le nombre de personnes infectées et, parallèlement, celui des patients dans les hôpitaux et les unités de soins intensifs ont augmenté. Le Service sanitaire coordonné informe que leur chiffre atteint une fois de plus un niveau dépassant l'occupation moyenne (env. 75%) des places en soins intensifs certifiés, de sorte que la capacité d'admission de certaines unités de soins intensifs ne peut être maintenue qu'en procédant à des transferts de patients (à partir d'un taux d'occupation d'env. 85%).

Le SSC rappelle aux hôpitaux et aux cliniques les règles de la «Coordination nationale des unités de soins intensifs». Avant tout, chaque hôpital doit épuiser ses possibilités de transfert de patients et de péréquation des capacités au sein du canton ainsi que dans son réseau de conventions existantes. D’autre part, un hôpital ne peut envisager des transferts suprarégionaux et nationaux que s’il a suspendu des interventions et des opérations électives et planifiées. Vous trouverez les autres règles fixées par la «Coordination nationale des unités de soins intensifs» dans la lettre du SSC sous «Documents».

Par ailleurs, le SSC rappelle que l'intermédiation pour les transferts suprarégionaux de patients repose sur les principes de la subsidiarité (possibilités au niveau du canton et de la région épuisées), de la solidarité (interventions électives suspendues) et de la transparence (actualisation des données dans le Système d'information et d'intervention deux fois par jour).

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