En raison de l’interdiction de réaliser des traitements non-urgents en raison du COVID-19, certains délais pour la physiothérapie et l’ergothérapie ne peuvent pas être respectés. Les assureurs évaluent diversement l’obligation de prise en charge des coûts. H+ demande à l’OFSP d’adapter les délais sans formalités excessives.

Les premières expériences faites en ces temps de COVID-19 montrent que, pour les délais de l’ordonnance sur les prestations des soins (OPAS), la pratique des assureurs diffère lors du contrôle des factures des prestations ambulatoires de psychothérapie et d’ergothérapie. Cela concerne: la disposition voulant que le premier traitement doit avoir lieu dans un délai de cinq semaines ainsi que la limite de trois mois depuis le début du traitement pour la prise en charge de la thérapie médicale d’entraînement (MTT).

H+ estime que la bonne solution consisterait à prolonger les délais pour les patients qui n’ont pas pu commencer leur thérapie en raison de l’interdiction des traitements non-urgents ou ont dû l’interrompre, sans qu’ils en soient responsables. En général, il devrait certes être tout à fait possible d’obtenir une nouvelle ordonnance médicale, même après le 27 avril 2020. Mais cela suppose une consultation médicale supplémentaire à la charge de l’AOS – sans utilité directe.

Thérapie médicale d’entraînement MTT sans interruptions
Pour la thérapie médicale d’entraînement (MTT), le délai de trois mois a pour but de permettre au patient d’atteindre une condition physique suffisante pour s’occuper lui-même de sa guérison – sous sa propre responsabilité et sans prise en charge par l’AOS. Une interruption de l’entraînement durant plusieurs semaines ne permettra pas d’atteindre la forme physique voulue. Il est donc indiqué de prolonger également ce délai d’une durée équivalente à celle de l’interdiction des traitements non-urgents.

H+ demande à l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) de prolonger les délais sans formalités excessives.