Une minorité claire s’en remet aux caisses maladie

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Les citoyens restent sur la ligne de 2018: il appartient aux spécialistes en priorité de décider s’il faut réaliser un traitement très cher à la charge de l’assurance-maladie (71%, −1). En Suisse romande, 91% des personnes interrogées partagent cet avis, alors qu’elles ne sont que 55% en Suisse italienne. Celles qui ont un faible niveau de formation sont 52% de cette opinion et celles qui ont un bas revenu 43%.

Les médecins de famille arrivent en deuxième place, mais sont moins souvent cités qu’en 2018 (61%, −7). Ils devancent tout juste les patients eux-mêmes (58%, +8).

Les personnes ayant un faible revenu (78%) ou un bas niveau de formation, celles qui ont 70 ans et plus (70% dans les deux cas) sont plus nombreuses que la moyenne à s’en remettre aux médecins de famille. Ces derniers n’obtiennent pas une majorité en Suisse italienne (28%) et parmi les citoyens se situant à la droite de l’échiquier politique (48%). Seuls les Suisses alémaniques sont majoritairement enclins à laisser les patients décider (Alémaniques 69%, Romands 28%, Tessinois 26%). Les sympathisants du PLR sont 46% et les parents d’enfants mineurs 49%.

Une minorité seulement confierait aux assurances maladie et accidents la responsabilité de décider des traitements très coûteux qu’elles seront amenées à payer. Seule exception: un Tessinois sur deux laisserait les assureurs participer à la décision (51%). Les sondés se situant à la droite de l’échiquier politique (31%) et ceux qui ont une formation élevée (30%) sont plus nombreux que la moyenne à partager cette opinion.

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Martina  Greiter

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